Combien gagne un trader?

Les salaires des traders font rêver bien de monde : car sans être un champion du trading en ligne, on peut dépasser les 10 000 euros par mois, à condition, bien évidemment, de suivre une formation efficace et être chez un bon courtier.

Et surtout… Etre patient et ne pas s’attendre à un eldorado dans l’immédiat !

Pour commencer cet article, j’aimerai vous présenter un petit extrait du film Margin Call :

Dans cette scène deux traders parlent de leurs bénéfices :
– C’est vrai que l’année dernière t’as gagné plus de 2,5 millions de dollars?

– Oui, c’est vrai.

– Mais c’est énorme, tu les as dépensé comment?

– J’ai aidé mes parents. J’ai acheté une maison, une voiture. J’en ai mis un peu de côté. Et j’ai dépensé encore 90 000 $ pour la tize et les putes.

Elle est belle la vie, pas vrai? Évidemment cette scène fait partie des clichés du monde du trading (#LoupDeWallStreet) qui nous fait envie. Notamment pour tout l’argent qui s’y gagne et s’y perd en quelques secondes. Même s’il est vrai que certains traders gagnent des millions, on parle moins de ceux qui sautent d’un pont.

Dans cet article, nous détaillerons la question du salaire d’un trader en s’écartant des stéréotypes qui entourent cette profession.

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Le salaire d’un trader à la bourse

Il faut tout d’abord savoir que plus de 90% des traders boursiers tradent avec l’argent qui n’est pas le leur. En général, c’est l’argent d’une banque. Il y a en fait trois types de traders sur une bourse :

• Traders d’une banque. Ils tradent avec l’argent de la banque (leurs volumes de trading sont en général de plusieurs dizaines de millions). Ils reçoivent un salaire fixe et un petit bonus sur les bénéfices générés (jusqu’à 5%). Ces traders représentent 65 – 80% des traders d’une bourse.
• Agents de change. Ils tradent avec l’argent de leurs clients. Leurs volumes de trading sont bien plus faible, mais leurs commission sur les bénéfices est bien plus grande (montant facilement jusqu’à 30%). Ce sont en général des anciens traders d’une banque qui ont leur propre clientèle. Ils représentent 10 – 25% des traders d’une bourse.
• Particuliers. Ils tradent avec leur propre argent, représentant souvent moins de 5% d’une bourse.

Au niveau du salaire, c’est très irréguliers pour ces trois branches, cela dépend de plusieurs facteurs comme:

• pays d’activité,
• position hiérarchique,
• expérience,
• volumes de trading,
• etc…

Par exemple un trader de la Bourse de Paris gagne en moyenne 35% de moins qu’un trader de Wall Street ou de la Bourse de Londres. Wall Street est « le paradis » pour un trader.

• Les traders qui débutent leur carrière dans une banque touchent entre 40 000 et 100 000 euros par an, bonus inclus.
• Les traders plus expérimentés (plus de 5 ans d’expérience) et apportant des bénéfices réguliers touchent entre 70 000 et 500 000 euros par an. En général leur salaire dépend des bonus sur les bénéfices.
• Quant aux agents de changes et particuliers, leur salaire ne dépend que de leurs propres bénéfices. Pour vous donner une petite idée, les agents de change que je connais gagnent dans les 500 000 – 700 000 euros par an, mais je le précise, ça varie beaucoup d’une personne à l’autre.

Ainsi, nous pouvons voir que les traders gagnent bien (très bien même) leur vie, mais très peu d’entre eux mènent la vie qu’incarne DiCaprio dans le film du Loup de Wall Street.

Combien gagnent les traders particuliers?

Quant aux traders particuliers, ne passant pas par la bourse, les choses sont encore bien différentes. Car contrairement au trader boursier, le particulier n’a pas de salaire fixe tous les mois et n’a que son propre capital comme « début ». Cela représente une pression psychologique importante.

Voici d’ailleurs mon « petit bureau » où je passe dans les 3 – 5 heures par jour, seul, face aux graphiques. C’est un environnement de travail idéal car tout se fait depuis chez soi.

Comme précisé dans l’article sur le trading en ligne, si certains y perdent constamment de l’argent, d’autres arrivent à faire 200% tous les mois sans aucun problème. En d’autres termes l’un s’achètera une Porche, un autre vendra sa Clio.

En ce qui me concerne, j’ai dû choisir ce style de trading pour la raison (comme une grande partie des particuliers) d’un manque de capital pour le trading boursier.

Une idée approximative

Je ne peux pas vraiment vous donner le salaire exact d’un trader particulier, même les courtiers en ligne ne donnent pas ces chiffres-là. Si vous voulez une idée approximative, voici quelques statistiques que j’ai obtenu du courtier Alvexo (trading CFD & Actions ) qui peuvent vous intéresser :

• Pour la France, 30% des clients sont perdants, 35% neutres et encore 35% gagnants (statistiques sur une base de plus de 50 000 clients actifs). La moyenne des traders gagnants pour le monde entier est de 42,3% (on est loin d’être les meilleurs).
• Au niveau des instruments de trading, seulement 30% des trades sur les options à court terme sont gagnants contre 65% sur du binaire classique
• Plus d’1 500 000 euros payés aux traders Français tous les mois

Motivant, non?

Cependant gardez bien à l’esprit que sur les 100 traders particuliers, seulement quelques-uns pourront se payer un beau Yacht et un palace dans les Maldives.

Pour ma part, je suis déjà content d’avoir pu acquérir en 2 ans de trading un beau deux pièces au centre de Rome et une voiture BMW comme « cerise sur le gâteau ». Certes, ce n’est pas « le palace dans les Maldives », mais c’est déjà ça, pas vrai?

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Ne pas tomber dans les stéréotypes qui entourent le trading

La profession trading, étant directement liée avec l’argent, elle est depuis longtemps « entourée » de nombreux stéréotypes.

Le premier stéréotype est bien sûr l’argent facile.

Notamment avec la sortie du Loup De Wall Street, on s’imagine que la fortune nous attend « au bout du clic » sur une bourse. Mais il est nécessaire de comprendre que pour chaque gain, il y a une perte.

Ainsi, si vous voulez devenir un vrai trader, il est nécessaire de vous séparer de ces beaux stéréotypes et revenir dans la réalité.

Car aussi existent les traders endettés qui ont mis fin à leurs jours tristement. Cela donne un peu moins envie, mais heureusement, ils restent une très petite minorité.

Le deuxième stéréotype est que les traders mènent une vie de débauche.

Il est bien vrai que dans le milieu du trading on a tendance à faire des fêtes « sans limites » lorsqu’on a eu un bon mois ou une bonne année. Mais un trader est loin de « faire la fête » 24/24.

Car le trading inclus une forte pression psychologique, l’étude constante des marchés, une gestion des risques non négligeable etc… En d’autres termes dans le quotidien d’un trader il ne reste pas vraiment beaucoup de place pour « la coke et les putes ».

Conclusion

Tous les traders sont loin « de rouler en Ferrari », même si sur Wall Street la fortune peut vous attendre au tournant. Voici les points importants de l’article qu’il faut retenir :

• Les traders qui sont employés par une banque gagnent un salaire fixe + un bonus en fonction de leurs bénéfices mensuels ou annuels
• Les particuliers (que ce soit sur une bourse ou en ligne) tradent avec leurs propres capitaux, ce qui augmentent considérablement la pression psychologique
• Il faut se défaire des clichés classiques sur le monde du trading